Un record du tour perso amélioré de plus de deux secondes, et deux belles courses malgré des départs ratés (et même complètement râté pour le second), j’ai passé un excellent weekend sur ce superbe circuit de Pau-Arnos.
L’année dernière, même lieu, même date, c’était ma première course en Promosport. L’occasion de vérifier les énormes progrès réalisés en une année… et espérer une même progression pour l’année prochaine.
Et cette progression, elle doit quasi exclusivement porter sur la réussite du premier tiers de la course, là où tout se joue, et là où je ne suis pas encore dans le coup...
Résumé.
Essais libres jeudi : séances d’endurance
Sous le soleil et la chaleur, j’ai enchaîné les tours. J’ai fait 4 sessions d’essais libres. 2 consécutives le matin, 2 consécutives l’après-midi. 55 tours avalés à un rythme équivalent à mon meilleur tour de l’année dernière en 1’35"3. Top !
Essais libres du vendredi : le yin et le yang
Sur une piste mouillée/séchante le vendredi matin, je fais des merveilles avec les pneus pluie, avec lesquels je suis décidément très à l’aise. En 1’40 et des bananes, j'ai l'impression de ne pas forcer et je double tout le monde. Qu’est-ce que c’est bon !
L’après-midi sur le sec, c’est exactement l’inverse. Je roule en 1’36 et me fais pourrir. J’ai l’impression d’être à fond et de ne pas pouvoir aller plus vite. Si je le faisais en qualif, ce temps me reléguerait en fond de grille. Ce qui est une certitude, c’est qu’il m’envoie déjà le moral au fond des chaussettes.
Moral au plus bas et cogitation en ce vendredi soir...
Qualification : miracle ? Non, j’ai juste arrêté de cogiter !
Le samedi matin à une heure beaucoup trop matinale, j’arrête de cogiter et décide simplement d'essayer de me faire le plus plaisir possible.
J'accroche une bonne roue, j'arrive à la tenir, et je suis même plus rapide en fin de séance.
Je bats mon record du tour de 1,8 s : 1’33"5. C'est énorme. Je suis ravi et remplis mon objectif du weekend : descendre en dessous de 1’34.
16e sur la grille de départ. Inespéré la veille.
Course 1: départ loupé... et je remonte
Je me fais sortir dès le premier virage du tour de chauffe par le pauvre Pierre Lafont qui s’est fait percuter et tombe. Je tire tout droit dans le bac à graviers pour éviter sa moto qui glisse juste à côté de ma roue avant. Je l’ai échappé belle.
Je me positionne sur la grille, prends le départ et perds 4 places.
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| Déjà quelques places de perdues au premier virage. |
J’ai un bon rythme et reviens 17ième derrière le 88.
Je suis plus rapide à deux endroits : le fer à cheval et au gauche après la descente. Manque de bol, le fer à cheval est sous drapeau jaune à cause de débris sur la piste sur toute la moitié de la course, et le gauche après la descente est aussi sous drapeau jaune un paquet de tours.
Je ne trouve pas l’ouverture.
17e à l’arrivée.
Course 2 : départ complètement loupé... et je remonte
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| Merci à Tom pour le prêt du groupe électrogène. Garder les chauffantes jusqu'au dernier moment ne m'a pas aidé à réussir mon départ, mais qu'est-ce que ça aurait été si je ne les avais pas eues ! |
Je foire complètement mon départ : je perds 9 places. Dans la vidéo, on me voit un peu en retrait par rapport aux autres : je ne suis pas dans le coup en ce début de course. 25e à la fin du premier tour, je mets 3-4 tours à me ressaisir. Puis je remonte en quelques tours jusqu’à la 19e place.
Là, je m’arsouille tant que c’est pas possible avec le 63 et le 38. Les multiples dépassements sont virils mais fair play. De la vraie bagarre comme je l’aime.
Dans le tout dernier tour, j’arrive à porter une dernière attaque dans le gauche qui remonte, attaque que j’ai commencé à préparer 3 virages auparavant. Ca passe et je prends la tête du groupe que je conserverai jusqu’à l’arrivée.
17e.
Le départ et les premiers tours : la clef
Aujourd’hui, je fonctionne en mode Diesel des années 90 : je mets du temps à partir et je mets du temps à chauffer.
J’appréhende le départ et donc forcément, je le loupe. Je mets quelques tours à trouver ma vitesse, mais quand j’ai mon rythme, je roule bien et vite.
Au final, je perds plusieurs secondes dans le premier tour, et je tente de les rattraper tant bien que mal à coup de dixièmes jusqu'au drapeau à damiers.
Pour la prochaine épreuve, il faut que je trouve une solution mentale pour réduire mon appréhension lors des départs, et me mettre dans le rythme tout de suite.
Comme d'habitude, les résultats du weekend sont sur le site : http://www.cdfpromosport.fr/.
Prochain RDV : Le Mans, fin juillet. Avec, je l’espère, une solution pour être rapide dès les premiers tours de roues…
