mardi 14 août 2018

Le Mans, Magny-Cours : ça mécanique...


Ça fait un petit moment que je n’ai pas écrit dans le blog. 
Ça fait aussi un moment que je m’occupe plus de la mécanique que du pilotage. 

Depuis Pau et mon problème de boîte de vitesses, ce n’est pas la galère, mais presque. 

Au Mans : ça mécanique


Autorisé par la FFM à changer mon bloc moteur par un bloc de secours pour Le Mans (et à ouvrir mon bloc principal devant les officiels au Mans puisqu’il est scellé depuis mes bons résultats à Croix), je me suis farci un premier changement de bloc en juin. 

Arrivé au Mans chaud comme la braise - j’adore ce circuit rapide - je me rends vite compte que le bloc de secours n’est pas à l’attendu niveau perf’. 




Je me bats tant bien que mal, je fais des bonnes choses comme un départ vraiment réussi en première course, mais j’ai un goût amer en me faisant pourrir au moindre bout droit (et il y en a beaucoup au Mans), et prends de gros risques au frein pour essayer de ne pas perdre trop de temps. 
C’est pas top et le plaisir n’est pas vraiment au rendez-vous. 

Je change la boîte de vitesses devant les officiels le samedi après-midi de sorte à ce qu’ils contrôlent les pièces et que le moteur soit à nouveau scellé une fois refermé. Ça fait très rigoureux, au détail près que l’officiel FFM oubliera sa planche de scellés en repartant. Mon honnêteté me perdra : j’ai rendu la planche. Mais c’était très drôle de voir la tête du big boss de la FFM quand les scellés ont été ramenés… 




Entre Le Mans et Magny-Cours, il y a une semaine et demi. Hors de question de subir à nouveau les courses et je change de bloc pour la deuxième fois. 

Magny-Cours : ça mécanique encore


A Magny-Cours, le vendredi après-midi, lors d’une très bonne séance d’essais libres, ma boîte me lâche à nouveau. Impossible de passer la 4e, 5e et la 6e. C’est limitant n’est-ce pas ? 

Mon moteur est plombé, il est 19 h, les qualifs sont le lendemain à 10 h 30. Je n’ai pas trop le choix, je remets mon bloc de secours. Troisième changement. Tous mes potes sont autour de ma bécane et le bloc est changé en deux grosses heures. Efficacité. 




Je donne tout aux qualifs, je suis à fond partout, je m’écrase derrière la bulle pour gagner le moindre km/h. Je trouve que je roule super bien, je me fais plaisir, mais je me retrouve quand même à 1,5 s de mes temps de la veille. Ca confirme que le moteur fonctionne moins bien… 

La première course est chaotique avec 2 drapeaux rouges et 4 tours parcourus. Je me fais attaquer à chaque ligne droite et il faudrait que je prenne des très gros risques lors des freinages et dépassements pour compenser mes performances moteur. Pas envie de me mettre en danger plus que de raison, d’autant plus que l’ambiance générale est plus au stock-car qu’à la course de motos. J’en resterai là pour Magny-Cours. 

Pour Nogaro : ça mécanique toujours


Ne jouant pas le championnat et ne faisant pas la course d’Alès, j’ai négocié avec la FFM de pouvoir réparer mon moteur scellé à la maison. Une fois ouvert, je me suis rendu compte qu’il n’avait rien du tout, ou du moins pas grand chose. L’étoile du barillet de sélection s’est desserrée et s’est mise simplement de travers. S’il n’avait pas été scellé, j’aurai pu réparer en une heure sans le sortir de la moto. Dommage, mais au moins, je n’ai pas de grosse réparation à effectuer. 




Bref, je suis chaud et j’entame mon 4e changement de bloc pour remettre ce moteur pour Nogaro. D’ici là, je l’amènerai faire un petit tour au banc d’essais de sorte à vérifier sa bonne santé. 

Nogaro est un circuit que j’aime beaucoup, j’espère que les planètes se réaligneront de sorte à revenir jouer devant.